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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome I.djvu/324

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Lange s’endormit, et ce ne fut que le premier rayon du soleil qui l’éveilla.

Elle s’habilla, ouvrit sa fenêtre et se pencha au dehors.

Le ciel était pur de tout nuage, le soleil levant arrachait des milliers d’étincelles au givre des arbres dont chaque branche était couverte de moineaux piauleurs ; l’air, enfin, était presque tiède.

Si la neige n’eût encore ça et là couvert la pelouse grise qui s’étendait entre le château des Soulayes et les bois, en eût pu croire une journée de printemps.