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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome II.djvu/125

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énergiques et doux à la fois, à la physionomie franche et ouverte.

Plutôt petit que grand, maigre, souple, nerveux, il semblait être fait tout exprès pour courir les bois.

Un chien le suivait.

Le chien était un modèle de ce type bizarre qu’on appelle le corniau.

Bâtard, mais sachant son origine, le corniau a l’intelligence du chien d’arrêt, la vaillance du chien courant.

Souvent hargneux, comme les êtres pri-