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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome II.djvu/219

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sur la bouche. Puis elle me pria de m’en aller. Elle se mit à genoux devant moi… Ah ! bien oui… Alors nous engageâmes une lutte corps à corps… et nous allâmes heurter la table de cuisine, il y avait un couteau dessus, elle le prit et m’en frappa ; elle me frappa deux fois, et comme je saignais pis qu’un bœuf, la peur me prit et je me sauvai. » Le général a encore dit acheva le Bouquin : « C’est tout de même une brave femme, la mère Brulé. Elle n’en a jamais parlé à personne. »