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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome II.djvu/45

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les dents d’une meute ardente de trente à quarante chiens de Vendée, au poil rude et au tempérament féroce.

Le marquis Jutault d’alors était jeune ; il avait vingt-sept ou vingt-huit ans, et il montait un vigoureux cheval, dont la vitesse était si grande, qu’on l’avait surnommé le Buveur-d’Air.

Le loup n’avait pas cent pas d’avance sur les chiens. Le Buveur-d’Air et son cavalier talonnaient les chiens, et les compagnons de chasse du marquis étaient demeurés en