Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome II.djvu/74

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Bouquin eût assassiné pour un écu de six livres, et il voyait à ses pieds des rouleaux de pièces d’or.

Et cet argent était à lui, sans que le crime qu’il avait médité fût consommé.

Tout cela était pour lui tellement incompréhensible, tellement invraisemblable, qu’après avoir longtemps regardé mademoiselle Lange, il lui dit :

— Puisque vous avez mon couteau, et que vous êtes plus forte que moi, pourquoi me donnez-vous de l’argent ?