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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome IV.djvu/92

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— Nos hommes sont allés en tournée aujourd’hui.

— Qu’importe !

— Ils sont las.

— On ne doit jamais être las quand on sert la République.

— C’est une belle parole, dit le brigadier, mais nos chevaux sont fourbus.

— Eh bien ! vous irez à pied…

Le brigadier se versa un dernier verre de vin et se leva en soupirant.

— Je vais à la gendarmerie, dit-il.