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Page:Port - Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, tome 1.djvu/593

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BUC
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agrandie d’un corps de bâtiment moderne ; ═ f., cne du Vieil-Baugé. — Une terre labourable nommée la Bruère 1528 (E 534) ; ═ (la Petite-) cl., cne de Corzé. — Terra de Brueria (Bulle de 1152). — Appartenait dès avant 1150 par donation à l’abbaye de Chaloché.

Bruyères, ham., cne de Gée.

Bruyères (les), h., cne de St-Christophe-la-Couperie ; ═ h., cne de Saint-Macaire-en-Mauges ; ═ (les Grandes-), f., cne de Soucelles ; ═ (les Petites-), — cl., cne de Soucelles.

Bruxolle (la), ham., cne de Vernoil-le-Fourrier. — Les Brusolles (Cass.)

Bry, f., cne des Cerqueux-s.-P., — Bris 1599, Brye 1626 (Et.-C.), dépendait avant 1861 de Nueil.

Bry (André), né le 22 février 1772 à Angers, officier de santé de 3e classe le 9 avril 1793, chef des travaux anatomiques à l’école de médecine d’Angers en l’an IV, élève à l’école de médecine de Paris en pluviose an V, officier de santé le 16 messidor an XI, fut reçu docteur à Paris le 25 février 1808, avec une thèse Sur la grossesse utérine (in-4° de 72 p.). Il est auteur d’Observations sur deux cas pathologiques et pratiques adressées à la Société de médecine de Paris, dont il devint le correspondant. — De 1818 à 1827, il était médecin de l’hôpital St-Charles d’Angers. — Mort à Angers le 26 janvier 1836.

Buaille (la), f., cne de St-Paul-du-Bois. — Une pièce de terre appelée la Buaille 1624 (E 995).

Buanderie (la), cl., cne d’Angers.

Buandière (la), cl., cne d’Angers.

Buard… — V. Buhard

Buaudières (les), cne de Rochefort-sur-L., clos de vigne renommé au xviiie s. à l’égal des Quarts-de-Chaume.

Buaux (les). — V. Boire des B.

Bubonnière (la). — V. la Bombonnière.

Buceveria domaine inconnu, possédé en alleu et donné par Patrice Ingelland à l’abbaye de Vendôme le 29 janvier 1078. C’est peut-être la Boissière en Dénezé, quoiqu’il soit dit situé dans la paroisse de Broc, alodium quoddam Buceveria nomine, in parochia villæ quæ dicitur Broch (D. Housseau, n° 795 et Rev. d’Anjou, 1861, p. 383).

Buchêne, vill., cne de Saint-Jean-des-M.Clausum de Buchenes in parochia sancti Almandi 1260 (la Haie aux B.-H, t. II, f. 57). — Le villaige de Buchesne 1553 (E 1226). — La fontaine de B. 1623, sur le grand chemin de Suigné à Brissac.

Bucher. — V. Buscher.

Bucher (Anselme-René), sieur de Chauvigné et de La Violette, mari d’Anne-Françoise Sixé de Linières, conseiller du roi, maître particulier des eaux et forêts d’Anjou en 1760, fut nommé maire d’Angers le 1er juillet 1781 pour deux ans et continué jusqu’en 1785. C’est sous son mairat que furent restituées au maire les fonctions de lieutenant général de police. On lui doit la levée Besnardière construite, la promenade de la Turcie des Capucins établie, la place St-Maurille agrandie de tout le cimetière de St-Pierre, le lit de la Maine débarrassé de rocs dangereux, la voie neuve des Treilles élargie, une machine hydraulique installée pour le service de la fontaine Piedboulet, et un plan général d’Angers dressé avec l’indication des alignements qui devaient être définitifs et des travaux d’embellissement projetés. — Son écusson portait pour armoiries : d’or au bucher au naturel enflammé de gueules, au chef de même, chargé d’une étoile d’argent ; — son jeton a pour devise : Assiduis consiliis. Arch. mun. BB 131-135. — Mss. 919, fol. 261 v°.

Bucher (Germain-Colin), né à Angers, témoigna une particulière affection au service du roi René en protestant contre les manœuvres du roi Louis XI qui le dépouillaient (1474). Il dut par suite partir de la ville et n’y put rentrer qu’après plusieurs années d’exil. — C’est son fils sans doute qui fut attaché en qualité de secrétaire à Philippe de Villiers de l’Ile-Adam, grand-maître de l’ordre de Malte et qu’on voit reçu en 1521 dans la confrérie des bourgeois d’Angers. Lacroix du Maine, l’appelle sans citer aucun de ses ouvrages, « poète français, grand orateur. » Bucher, également lié avec Sagon et Marot, prit dans leur querelle parti pour ce dernier. Nous avons de lui deux Épîtres en vers adressées à Jean Bouchet qui les a publiées dans ses Épîtres familières (nos 64 et 66) :

Je suis d’Anjou de gente claire et franche
Qui n’a taché que d’honneur s’enrichir…

et il signe : Ton serviteur Germain-Collin Bucher. — Jean Bouchet lui répondit comme aussi à Sagon, qui s’était plaint de son abandon. Lacroix du Maine. — Goujet, t. XI, p. 349. — Journal d’Oudin, dans la Rev. d’Anj., 1857, p. 11. — Biogr. Michaud.

Bucher de Chauvigné (Gustave), né à Angers le 12 avril 1802, substitut du procureur du roi sous la Restauration, membre du Conseil général (27 novembre 1842) pour le canton du Lion-d’Angers, fut envoyé sous la République à l’Assemblée législative par le département de Maine-et-Loire (29 mai 1849), de nouveau élu en 1852 comme candidat du gouvernement et réélu en 1863 ; — chevalier de la Légion d’honneur depuis 1860 ; — inhumé le 23 juin 1866 à Grez-Neuville, dont il était maire depuis 1848. Son collègue et ami, M. Louvet, prononça le discours d’adieu qu’a recueilli le Maine-et-Loire (27 juin).

Bucherie (la), f., cne de St-Germain-lès-Montfaucon, anc. dépendance de la Perrinière ; ═ f., cne de Tiercé, vendue natt le 8 thermidor an IV sur Duverdier de Genouillac.

Bucheron (Macé), originaire de Châteaugontier, sous-chantre de Saint-Maurille d’Angers, puis maire-chapelain de la Treille en Saint-Maurice, abandonna ses bénéfices pour vivre en solitaire et se fit bientôt par ses pratiques une réputation populaire de sainteté, qui lui attribuait des révélations. Le roi René, sur cette renommée, l’installa dans un ermitage en Reculée, tout au bord de la Maine, en lui assignant à sa demande pour lui et les siens, car il avait toujours avec lui trois ou quatre compagnons, une rente