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Page:Pour lire en traîneau - nouvelles entraînantes.pdf/486

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alcooliques et enfin les patronages de femmes, lesquelles sont beaucoup moins nombreuses que les hommes à Fresnes, comme je l’ai déjà indiqué et elles sont dans un quartier spécial naturellement.

Je citerai la Société de patronage pour les femmes et jeunes filles, 32, rue Vaneau à Paris, présidée par Mme d’Abbadie d’Arrast ; le Patronage des libérées de Saint-Lazare, présidé par Mme Bogelot ; le Patronage des libérées, 24, rue Michel-Bizot, à Paris, ancien patronage protestant, qui, à l’heure présente, s’occupe de toutes les femmes sans distinction confessionnelle ; le Patronage des jeunes filles, rue de Clichy, sous la présidence de Mme Lanelongue, et qui est, tout à la fois une maison de prévention et de réhabilitation, ce qui est du plus haut intérêt moral.

Enfin, M. Bérenger a aussi une section pour les femmes et il a fait accréditer une dame patronnesse pour le quartier des femmes.

Toutes ces œuvres de patronages, qu’il s’agisse des hommes ou des femmes, qu’on les suive dans la prison ou à leur sortie, sont vraiment intéressantes et fort utiles, et voilà pourquoi j’espère toujours arriver à en fonder une moi-même, avec le concours de mes amis, pour permettre à tous les pauvres gens qui ont payé leur dette à la société, d’aller se refaire une nouvelle vie aux colonies, en leur payant, au moins, leurs frais de passage.

Maintenant, à quel travail ces détenus se livrent-