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Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 1, 1857.djvu/28

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D’après ces principes, M. l’abbé Paramelle indique les lignes que suivent les sources, les points où elles ont le plus ou le moins de profondeur et d’abondance. Enfin, après avoir donné les moyens de connaître le volume d’une source, il trace les règles qui doivent présider à l’exécution des travaux destinés à la mettre à découvert, et à la distribuer pour la plus grande utilité des populations ou des campagnes.

Cet exposé est terminé par une appréciation sur l’ensemble du livre, les opinions qu’il renferme et l’utilité qu’il peut avoir. M. l’abbé Boyer ajoute : « Plus d’une fois j’ai entendu parler de projets et de dépenses dont le but serait d’amener dans la ville de Castres les eaux de l’Agoût. J’ignore les chances de réussite que peut avoir un pareil projet. Mais, si je ne me trompe, les vallons qui dominent la ville, conduisent dans son voisinage et jusque sous ses murs, des sources considérables qu’il serait peut-être aisé et peu coûteux d’intercepter à des hauteurs suffisantes pour les distribuer utilement. À défaut de M. l’abbé Paramelle, son livre pourrait, ce semble, donner quelques conseils et servir de guide. »

Des observations suivent cette lecture. Elles provoquent des développements qui portent sur les diverses parties du livre, et amènent M. l’abbé Boyer à donner quelques explications sur les études auxquelles il s’est livré aux environs de Castres, pour rechercher les sources qu’ils peuvent renfermer.

La Société l’engage à les continuer et à consigner dans un rapport les résultats qu’il aura obtenus. Il serait heureux que la ville de Castres arrivât promptement à la solution d’un problème qui donnerait satisfaction à tant d’intérêts.

Plusieurs membres se mettent à la disposition de M. l’abbé Boyer pour le seconder dans ses travaux.