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Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/158

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vent acquérir une valeur réelle, en servant de terme de comparaison, ou en permettant, par voie d’induction, d’aller plus loin, et de compléter les indications qu’elles fournissent.

La Société offre un centre à tous ceux que la curiosité ou le désir de fournir des documents à l’histoire, déterminera à chercher ce qu’il peut y avoir d’intéressant ou d’utile dans de vieux documents. Elle acceptera avec reconnaissance les dons qui lui seront faits, les indications qui lui seront fournies, les simples renseignements qui lui seront donnés. Elle s’est constituée, parce qu’elle sait combien l’association donne de forces à l’activité individuelle, et multiplie son impulsion. Elle sera heureuse de voir s’associer à ses efforts, tous ceux qui aiment l’étude, et qui comprennent les avantages que l’on peut retirer d’un secours mutuel.


M. A. COMBES offre à la Société la série complète des poids de la ville de Castres, portant la date de 1639. Cette série, la dernière émise, est moins rare que les précédentes de 1380 et de 1594. L’exemplaire qui entre dans la Collection de la Société est en très-bon état. Il porte d’un côté l’écu armorié de la ville, et autour, la désignation de la valeur du poids ; de l’autre côté, au centre, l’écu de France aux trois fleurs de lys, et en exergue : Louis XIII roi de F. et N. 1639.

M. A. COMBES dépose le plan des plantations faites en 1784, sous l’administration de M. Sers, avocat, depuis la porte de l’Albinque jusqu’à la porte des Messourgues, sur quatre rangs et une longueur de 565 toises. Ces ormes existent encore en partie.


M. R. DUCROS rend compte d’un bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie.