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Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/20

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qué plus tard, disent les chroniqueurs, à un nommé Caudière, d’où, la dénomination de Turris Cauderiæ, consignée dans de vieux actes. La porte du palais existe encore en assez bon état de conservation, près de l’escalier du Carras.

En 1317, l’évêché est érigé. Les évêques construisirent leur habitation à côté de celle des nouveaux seigneurs et du siége de la communauté. Les métiers se groupaient autour de ces centres qui leur assuraient une protection efficace ; ils ne se déplacèrent pas, lorsqu’en 1364, les assemblées municipales furent transportées dans le nouvel Hôtel-de-Ville, modeste construction dont la porte est encore intacte aujourd’hui, à côté de l’ancienne église des Capucins, devenue le temple des protestants.

En 1454, au moment où Jacques d’Armagnac, comte de Castres, devenu duc de Nemours se préparait à la révolte qui lui coûta la vie, l’enceinte de Castres comprenait : le couvent des Cordeliers, l’espace qui s’étend entre le ruisseau du Gazel, la rivière et la place actuelle ; la partie occidentale de l’église de St.-Benoît, la rue dite aujourd’hui de Barral, et alors de la Porto Aiguieiro, l’hôpital de Notre-Dame del Trauc (ancien séminaire), la rue des Landes, des Brettes, de la Bécarié, de Nabrissonne ou La Brissonne et de la Sabatarié. Elle renfermait 25 rues, 2 impasses, 2 places, une église, (la Platé), 2 ponts, le pont Vieux construit à la fin du XIIe siècle et grevé d’un péage au profit des religieux de St.-Dominique, le Pont-Neuf qui date de 1360 : enfin 4 portes de ville qui n’avaient rien de monumental.

17 des rues de 1454 existent encore, plus larges sans doute, plus droites, mais à l’endroit même où elles avaient été primitivement tracées.

Ce sont les rues : Nausinauquières, du Consulat, de la Portanelle, de Bertrac, du Pont-Vieux, de l’Albinque, Nabrissonne, de la Sabatarié, la rue Droite, Montlédier, de