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Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/267

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rer, et pour cela même, de leur assurer de la sympathie et de leur préparer des succès.

Faire aimer l’étude, propager les découvertes utiles, vulgariser les procédés que la science met à la portée de tous, faire connaître les monuments antiques, reconstituer l’histoire locale si riche et si peu connue, rechercher les origines et constater les phases diverses de la langue languedocienne qui s’affaiblit tous les jours, voilà les buts principaux vers lesquels tendent les efforts des membres de la Société.

En travaillant elle-même, en provoquant des recherches, en encourageant des essais, en récompensant des résultats utiles, la Société espère exercer autour d’elle cette influence, acquise d’avance à tout ce qui est sincère et laborieux. La publication régulière de ses procès-verbaux dans les journaux de la localité, l’impression de quelques-uns de ses travaux, et, par-dessus tout, cette autorité qui résulte d’une concentration d’efforts et d’une persévérance à toute épreuve, lui permettront, elle l’espère, de donner une impulsion vigoureuse aux esprits, et, en les détournant des préoccupations frivoles ou des tendances exclusivement industrielles, de les pousser dans cette voie où les intelligences s’agrandissent et se fécondent au contact de ce qui est beau, bon et utile. »

Ce résumé est suivi de la liste des principaux travaux lus à la Société à l’époque de la réunion du Congrès.


M. V. CANET entretient la Société d’une inscription qui se trouve au fond d’une impasse de la rue du Collége, au-dessus d’une porte murée. Elle est ainsi conçue :

HÆC PAUPERTATIS SUBSIDIA
PATRIARCHÆ PAUPERUM
JUSTITIA RESTITUIT. AN. DO. MDCCXL.