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Page:Procès verbaux des séances de la Société littéraire et scientifique de Castres, Année 2, 1858.djvu/78

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La question est définitivement jugée aujourd’hui ; et l’emploi fréquent du plâtre dans l’agriculture, établit d’une manière incontestable les avantages qu’on en attend et qu’on en retire. Mêlé avec de l’eau et de la gélatine, le plâtre acquiert une grande consistance, et forme ce qu’on appelle stuc. Combiné avec des couleurs variées, il constitue des marbres artificiels.

On se sert souvent du sulfate de chaux pour apprêter les étoffes et remplacer l’amidon, pour mouler des médailles, des statues. Les plafonds de M. Alquier-Bouffard ont été faits avec le sulfate de chaux hydratée, trouvé sur les lieux, ce qui prouverait que le gisement de ce minerai était connu depuis longtemps. Il serait à désirer, dans l’intérêt de l’agriculture et des arts, que ces localités fussent explorées avec soin. Elles donneraient incontestablement de bons et utiles résultats. Ce serait pour la ville de Castres une ressource considérable. Si le minerai est aussi abondant qu’il est pur, peu de gisements pourraient offrir d’aussi importantes richesses. La question vaut bien la peine d’être examinée.


Séance du 19 février 1858.


Présidence de M. A. COMBES.


M. le Sous-Préfet assiste à la séance.

M. COMBES fait hommage à chacun des membres de la Société d’un exemplaire de la notice qu’il a lue dans une séance précédente, sur M. Magloire Nayral.