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Page:Quillard - L’Anarchie par la littérature, 1993.djvu/6

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Dans leurs mandements de mauvaises parades foraines, quelques scribes inférieurs qui se consacrèrent entre eux prêtres de la pensée, prêchent le culte de l’action et exorcisent un démon femelle appelé littérature : pour édifier par l’exemple, il se gardent de montrer aucun talent et manifestent avec piété la plus persévérante renonciation à l’intelligence. Ils combinent le catéchisme de J.-B. Say, livre de chevet de M. Joseph Reinach[1], avec la recoupe de Tolstoï et quelques cantiques de l’Armée du Salut, et au

  1. Cf. l’Écho de Paris du 25 mars 1892.