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ÉPILOGUE

Un retour de ramiers migrateurs s’exténue
À l’Occident où meurt le jour comme un sourire ;
Une Ère de ma Vie en la nuit inconnue
Se clôt, et ma sagesse accueille d’un sourire
L’ombre massive et redoutable et sa venue.

Au chœur évanoui de quelque vague danse
Éclate d’une Lyre une corde rompue
Au fond des bosquets lourds de fleurs et de silence
Où de la tresse d’une guirlande rompue
Choit la défleuraison des roses d’indolence.