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Page:Régnier - La Canne de jaspe, 1897.djvu/268

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en mêlant quelque fable à son enseignement.

Son apologue était ingénieux et, certes, il n’avait pas été sans fruit car je m’écriais : Heureux ceux qui comme Hermogène se rencontrent en chemin de leur vie par l’entremise d’un songe, plus heureux ceux qui ne se sont jamais quittés et à qui leur propre présence à tenu lieu du monde !

La nuit était venue, mon cheval marchait sur les feuilles sèches et butait aux souches. Je ne savais comment trouver l’issue de la forêt et je cherchais aux étoiles à travers les arbres le chemin de l’aurore.