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Page:Régnier - La Canne de jaspe, 1897.djvu/9

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I

MONSIEUR D’AMERCŒUR

Je n’ai point le dessein d’écrire ici la vie de M. d’Amercœur. D’autres travaillent à ce beau projet avec une patience et un soin infinis, et je ne prétends pas les suivre dans les investigations délicates où les mène le désir d’élucider, point par point, une existence, singulière non moins par ses circonstances que par l’attention posthume qu’elle a suscitée.

Il se produit, en effet, parmi ceux qui s’inquiètent des particularités et de la mécanique des événements, une vive curiosité autour de ce personnage. Une enquête est née, poursuivie de plusieurs parts, et l’ingérence de tant de laborieuses recherches ne peut manquer d’éclaircir l’énigme de cette destinée.

Rien ne passe plus vite à l’oubli qu’une gloire comme, de son vivant, la connut M. d’Amercœur.