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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/102

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pliqua cette composition sur la morsure qu’il m’avait faite : il eut soin d’en recueillir la limphe, dont il imbiba une bandelette, qui lui servit à envelopper la blessure qu’il venait aussi de s’ouvrir à lui-même. Tel est l’inoculation et l’échange barbare que l’imagination de cet homme inventa pour parvenir à ses fins. L’effet qui en résulta pour l’instant, ne fut qu’une indignation plus forte encore. « Vous pouvez, me dit-il, prendre sans crainte à présent tous les alimens qu’on vous présentera. Cette inoculation suffit ; mais gardez-vous d’ôter l’appareil. Le moindre geste m’obligerait à user de remèdes plus actifs ».

Barbare ! m’écriai-je, épuisée par tant d’épreuves : il est mille êtres déshonorés sur lesquels tes expériences eussent pu se faire avec moins de crime ; mais une malheureuse mère