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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/105

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» les découvrons pas ? Cette série au surplus doit-être croissante en propriétés bienfaisantes, depuis l’air vital jusqu’au dernier terme inconnu, comme elle l’est depuis le poison méphitique (exclusivement pourtant) jusqu’à l’air vital déjà si délicieux ! c’est une vérité mathématique et incontestable. Cette série a donc une immense étendue et son dernier terme est ce que je nomme l’air céleste, premier charme de la vie et base des jouissances. L’existence de cet air est prouvée par la jouissance même, comme l’est celle de l’air vital par ses effets sur la vie animale. Mais manque-t-il cet air céleste quand notre être s’évanouit ? Non, il n’a fait que quitter sa place pour aller se réunir à sa masse éternelle. Delà, par sa loi expansive, il pénètre