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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/119

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autre passage. J’étais si effrayée que je me décidai à prendre un nouveau traîneau et à tenter le hazard. Je sentais qu’une fois arrivée sur l’autre revers des Montagnes, je n’avais rien à craindre jusqu’au printems prochain d’une incursion Russe. Nous nous mîmes donc en route à la hâte, je me couvris d’une mante du pays, et tenant mon pauvre Edvinski contre mon sein, nous gravîmes pendant six heures par les routes les moins pratiquées, tremblant à chaque instant de rencontrer des troupes.

Nous appercevions déjà les sommités et je respirais, lorsque le guide s’écria : Ah mon Dieu ! une patrouille de Cosaques ! Nous nous cachâmes derrière les monceaux de neige, et je recommandai mon pauvre Edvinski à l’Être suprême. Le conducteur, moins exposé, ôtant son cha-

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