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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/132

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» et de le défendre jusqu’au dernier soupir… le défendre ! ah ! je ne renonce pas à ce beau droit ! Mais, serai-je assez heureux pour trouver le péril sous mes pas chancellans !… Paralisé, anéanti avant de cesser d’être, croyez-vous que je serais en ce séjour, croyez-vous que mon sang n’aurait pas coulé… (Nous vîmes tomber ses larmes.) si je pouvais seulement aller servir de bouclier à tant de braves Polonais, vengeurs de leur pays ?… Nous sommes réduits, ces deux éclésiastiques ; et moi à vivre de vos dangers. Trop religieux, trop braves pour songer au suicide, ces femmes généreuses nous ont conservé la vie. Elles n’ont pas voulu souffrir que nous hazardassions des efforts rendus vains par nos infirmités. C’est à vous aujour-