Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 155 )


» semaine ou par mois au contraire un seul de vous jouit, l’envie peut naître et troubler nos travaux. Je conviens que par jour il faudra peut-être la remplacer bientôt ; mais on trouve assez de ces machines-là ». A ces mots, il passa avec un souris épouvantable sa main sous mon menton.

Mon malheur était certain, je fus frappée de la foudre, et restai comme une statue, étouffée par mes sanglots et mon effroi. « God-damn ! s’écria-t-il, les femmes de Paris m’ont ruiné dans mes voyages, les hommes sont nos ennemis ; il faut ruiner les hommes, et humilier les femmes. Je remplis ma commission avec plaisir. Je veux couvrir les femmes de honte, et la France de faux assignats, point de quartier, God-damn ! ». L’air terrible dont il prononça ces paroles, acheva

G 6