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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/194

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» un respect ironique, si nous osons réclamer le secours de vos bras ; mais il nous est indispensable, envoyant demain un million en France. Veuillez, donc seulement faire mouvoir le balancier de cette presse. »

Je m’y plaçai machinalement, et j’essayai de le tirer à moi. — Plus fort ! dit vivement Talbot, en m’appuyant des coups de corde sur les épaules. Je poussai un cri de douleur, il redoubla. — Plus fort, malheureuse ! ajouta-t-il, en réitérant ses coups. Je tirai en arrière de tout le poids de mon corps et à plusieurs reprises. Alors un soupir plaintif sortit de dessous la planche. Ce mot terrible, gémir la presse me saisit comme un trait de feu, je lâche le balancier et tombe sur mes genoux ; c’est assez, dit Talbot ; donnez l’impression à Madame.