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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/198

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sica ! il battait la mesure avec son stilet sur la fable, et ce contraste de plaisir et de mort rendait cette scène plus effrayante encore. Il faut chanter, dit-il transporté et il entonna aussi-tôt un morceau de tenore à faire frémir. Je feignais d’y prendre plaisir ; mais la nécessité où je m’étais trouvée de manger, quoique n’ayant rien pris depuis deux jours, l’oppression que j’éprouvais me soulevèrent le cœur à tel point que j’eus un vomissement affreux qui étonna le monstre : mauvaise cadence ! s’écria-t-il avec des imprécations horribles, en voyant les efforts que je faisais. L’air ne sera pas fini ! Je bénis le Ciel de cet incident et prolongeai mon malaise et ma pâleur autant qu’il me fut possible.

Falso, persuadé que mon état de faiblesse me jettait dans le profond