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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/201

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Je m’élance de nouveau au soupirail, je place les boîtes et les rubans épars dans l’écuelle, j’applique de même ce vase contre l’orifice et fais sauter le carreau ; mes rubans flottent, s’accrochent au hameçon et disparaissent bientôt en remontant dans les mains du pêcheur abusé.

Je fus plus heureuse cette fois ; j’appliquai promptement le carreau de rechange en retirant l’écuelle. Et il n’entra dans la chambre que le volume de deux pintes d’eau. J’y jette aussi-tôt plusieurs bouteilles de vin, du festin, je renverse la table, les plats, et donne par-là à ce mêlange l’apparence du désordre d’une orgie. Cette précaution me sauva, car bientôt je vis paraître plusieurs compagnons qui venaient nous chercher pour le travail. On eut grand peine à réveiller Falso, dont le premier