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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/204

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et de l’autre un papier rempli de diamans. — « Choisissez, me dit-il, et sur-le-champ il se met en devoir de me déshabiller avec une célérité incroyable. Je résistai de toutes mes forces ; mais l’on juge si je n’eusse pas préféré mille morts, sans la précaution que j’avais prise, de placer sous mon aisselle le petit flacon de poison assoupissant que j’avais soustrait. Je vis l’instant où mes efforts devenaient inutiles, ne pouvant jouir de mes bras. Bientôt je fus réduite au dernier vêtement de la pudeur, j’étais décidée à périr, lorsque parvenant à glisser mon bras derrière mon dos et le passant sous mon aisselle gauche, j’imbibe mes doigts du poison, et feignant de repousser le monstre, je lui applique ma main sous le nez.

L’effet fut rapide. Aujourd’hui que le danger est passé, il m’est impos-