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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/226

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toutes mes ravisseuses autour d’une table à grand tapis verd ; au milieu, j’apperçois une espèce de chaire où la grande promeneuse, déroulant un papier, semblait s’apprêter à pérorer ; elle tint en effet ce langage étrange :

« C’est peu, mes sœurs, de vous avoir dépeint en théorie, depuis que vous avez adopté la secte des Misantrophiles, les vices moraux et physiques de l’animal appellé l’homme. Il faut joindre à ces principes sages, à ces préservatifs sûrs, des expériences solides qui laissent à jamais dans vos ames une impression propre à vous garantir de son influence dans la société. Vous vous convaincrez par le développement de ses facultés, que cette espèce, absolument dégénérée, n’est plus digne d’être associée à notre sort. Scélérat en politique, incons-