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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/233

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dirent-elles en fermant la porte avec force, et ce fut la seule réponse de mes jolies et impitoyables Allemandes. L’appétit me pressait, je m’élançai sur le panier ; mais je me récriai, désespéré, en ne voyant que du lait et des légumes. En revanche, sur le vase de porcelaine, étaient écrits ces vers en lettres d’or :


« Les mortels ont osé prendre le nom d’humains.
» Et dévorent l’agneau qui leur lêche les mains !
» Ramenons par dégrés ce monstre à la nature,
» Et des végétaux seuls, composons sa pâture ».


» Voilà donc l’énigme expliquée, » me dis-je tristement ! j’avalai la coupe remplie de lait, et j’entamai en soupirant un plat de concombres à la crème. Au moins je boirai du vin, ajoutai-je, en m’élançant sur une jolie bouteille empaillée ; c’était une boisson sucrée et acidulé. Une éti-

  Tome I.
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