cinisme pur et sacré. Je ne m’arrêtai
point d’abord à ces idées ; mais elles
ne tardèrent pas à s’éclaircir. Chaque
jour le dévot personnage faisait une
lecture édifiante à ma tante ; (car c’est
ainsi que je dûs la nommer d’après
nos conventions.) Julie commençait à
reprendre son teint et une partie des
agrémens de sa figure. Cet heureux
changement ne pouvait que détruire
nos précautions, d’après l’ascendant
qu’avait l’Abbé Parent auprès de ma
tante. Cependant nous prîmes tant
de soins pour la maintenir dans son
erreur, que nous y crûmes entièrement
nous même d’après les témoignages
journaliers que l’Abbé paraissait
lui en donner.
» Tous les soirs nous avions lecture, prière et conférences, dans lesquelles le nouveau Clergé de France était traité fraternellement par le bon