tion à pénétrer, et les mains sur son
visage… « Approchez, mon enfant,
me dit-il en levant les yeux au
Ciel, et commencez… » J’ignorais
absolument les prières d’usage ; les
Réfugiés Polonais n’étaient pas forts
sur les formules d’église. J’essayai
cependant de marmotter les premiers
mots usités et j’enchantai le Père qui
paraissait aussi empressé que moi d’en
venir à l’énumération des pécadilles.
» Après quelques aveux généraux et la nomenclature des erreurs de l’âge, le Père entra en matière. « Expliquez-moi, ma chère enfant, me dit-il, ce que c’est que cette secte abominable des Misantrophiles dont vous sortez et qui vous avait enlevée au bercail du Seigneur ? » Je lui détaillai alors les préventions, les sophismes de la secte et sur-tout le vœu formel de rompre toute communica-