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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/320

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» Munis de cette excellente pièce, nous attendîmes l’instant favorable pour désiller les yeux à ma tante. Que d’horreurs s’offrirent tout-à-coup à mon esprit ! la lubricité de l’Abbé était avérée, comme son escroquerie, et nous rougîmes d’avoir pu être ses dupes un instant.

Nous saisîmes le lendemain, jour où le Père absent et ma tante plus calme, moins illuminée et plus confiante pour sa nièce parut disposée à nous entendre favorablement. Que pensez-vous du Père Parent, ma tante, lui dis-je ?… « Le Père, reprit avec feu Mlle. Brunher, est un de ces justes jettés sur la terre à de longs intervalles pour l’édification des fidèles et le maintien de la foi. » — Supposons qu’il soit en effet pieux ; croyez-vous à sa chasteté, à son désintéressement ? — « Sa chasteté, s’écria