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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/340

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» pas coupable. — Tu le connais ! » s’écria-t-il en se levant, et soudain ses cheveux semblèrent hérissés ; ce vieillard affaissé parut le géant de l’orgueil et de la vengeance. » Tu le connais ? — Je l’ai servi, repris-je avec douceur, « Le monstre ! il a ravi ma fille. — Elle l’a suivi malgré lui-même, et ses conseils ; la passion l’aveuglait. — Il a abusé de sa simplicité, de sa candeur… — Elle est encore l’innocence même. — Tu oses excuser le plus vil des hommes ? — Il ne l’est point. Pouvait-il devenir, près de vous, le dénonciateur de celle qui se livrait à lui ? Et que pouvait imaginer la délicatesse de cet homme, si ce n’est des conseils sages, le soin de son innocence, et le désir de la ramener à vos pieds. Du reste, brave Polonais, il fut incapable de manquer à