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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/369

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fant. Comme mon cœur battit avec violence ! comme je m’élançai au devant de cet être si cher !… Grand Dieu ! quel est mon étonnement ! son sourire ingénu semble m’appeller sa mère, et sa bouche prononce ces mots terribles : je ne vous connais pas, Madame.

Je l’avoue, voilà le coup le plus affreux que j’ai senti en ma vie. Cent poignards croisés et agités au fond de mon cœur eussent été moins sensibles. « Tu ne me connais pas, Edvinski ! m’écriai-je désespérée. Ils auront troublé sa raison… Tu ne connais pas ta mère infortunée ? » Et je le serrais, je le brûlais de mon sein maternel, en l’arrosant de mes larmes… Mais il est impossible de décrire ce que je souffris, lorsque après cet essai funeste, on voulut éloigner subitement l’enfant de moi, sans explication ulté-