de douleur et de faim. Le troisième
jour je n’avais rien mangé ; une faible
espérance de te revoir, me soutenait
encore : je jettai les yeux autour de
moi pour trouver quelques alimens.
Pas le moindre vestige ne s’offrait ;
pas même un fragment de pain ou
de riz. Je tombai d’inanition étendu
par terre, sans force et prêt à perdre
connaissance.
» Je crus, dans cet état, entendre faiblement qu’on frappait bien loin à la première porte. Je voulus faire un effort pour me relever et aller ouvrir, je retombai plus faible qu’auparavant. On frappe de nouveau, même essai inutile ; je retombai presque expirant. Oh ! combien je souffrais de sentir que j’allais mourir, quand mon esprit te peignait frappant à la porte, sans pouvoir aller jusqu’à toi ; car pour mon plus grand mal-