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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/388

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prit : ne voit-on pas de ces opérations tous les jours ? Et que deviendraient nos Soprani, nos Conservatoires, les Concerts de la Basilique ? — Ainsi la musique passe avant les lois et l’humanité ? s’écria mon maître. — Comme les expériences de ton Patron, reprit Paolo. — Qu’un anatomiste habile, un métaphysicien profond fasse des essais, nullement dangéreux sur le corps humain ; qu’il se serve de filtres, d’haleine condensée, de quelques alimens échauffans, mais point destructeurs des organes ; qu’il tente des essais chimériques peut-être, mais nullement homicides, je ne vois rien là, lui répliqua mon maître, qui doive révolter tout homme qui pense, tout ami des arts ; mais que des chefs de l’Eglise qui le condamnent, qui