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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/402

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fort peu mangé. Après ce repas, elle exagéra de nouveau ses craintes, sur les desseins très-prochain du Frère noir, et nous employâmes une grande partie de la nuit à prévenir les projets de Taillandino. Je me trouvai alors extrêmement fatigué ; je m’en plaignis à ma bonne sœur, qui me dit : « cela provient, mon ami, de ce que le reste de ton être est mortel. La chair est faible, a dit l’écriture. Je suis extrêmement souffrante aussi. La femme enfantera avec douleur, a dit le Très-Haut, et cette régénération, mon ami, que je hazarde pour toi, est un véritable enfantement ; mais tu m’es si cher ! et rien, ne coûte à une mère pour son fils. » Elle me serra alors sur son cœur ; et nous nous endormîmes.

» Nous passâmes ainsi plusieurs