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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/406

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landino s’y opposa, disant qu’il fallait, pendant que je dormais, reconnaître les détails de son opération, et tout en feignant de me considérer, il s’avançait sans cesse près de Zéphirina. Enfin il se pencha tellement que ses lunettes tombèrent sur le sein de la dévote qui se réveilla en sursaut et poussa un cri, prête à s’évanouir en appercevant son frère et les assistans. « Scelerata ! s’écria Paolo, en l’arrachant du lit par un bras, corrompre un enfant de cet âge ! N’est-ce pas le comble de la perversité ! » Zéphirina ne répondit rien ; des pleurs coulèrent de ses yeux ; elle m’embrassa en me disant : « malheureux enfant ! on me fait un crime d’un instant d’erreur ; ils ne se font pas un scrupule d’un assassinat. — Ne crains rien, mon amie, lui dis-je, je puis les brayer à pré-