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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/410

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met en liberté. Je ne concevais rien à ce changement subit ; ma tête était troublée par la crainte. O bonheur ! l’Huissier annonce qu’il doit me conduire au Tribunal, pour me confronter avec ma mère. Je faillis m’évanouir de joye à ce mot, et je volais dans tes bras, quand les menaces horribles de Paolo me glacèrent de nouveau. J’espérais bien te détromper ; mais tes jours étaient en danger. Le Ciel, enfin a eu pitié de moi, il a voulu que j’aye trouvé des juges intègres, un appui dans mon malheur, et le seul bien que je désirais, ma tendre mère. »

Edvinski finit alors son récit, en me serrant dans ses bras et me baignant de nouveau de ses larmes de joye. Le Juge était attendri et furieux à-la-fois, de tant d’atrocités. Il proposa d’abord les plus violentes