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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/430

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» pour vous, ni pour les êtres qui vous sont chers. »

A ces mots, il me fit observer le cabinet où j’étais. Je crus être environnée de glaces ; mais je m’apperçus bientôt que j’étais sous un vaste récipient pneumatique. Je m’effrayai d’abord : « Soyez tranquille, reprit-il, votre air est renouvellé périodiquement et en suffisante quantité. Vous avez été placée-là pendant votre évanouissement. Remarquez que vous ne vous êtes apperçu d’aucun mal-aise, et que vous ignoreriez encore votre position, si je ne vous en eusse prévenue. C’est ainsi que je recueille votre haleine par le chapiteau de l’alambic ; je la condense ensuite en faisant circuler de l’eau froide sur ce tube, et je recueille alors, sous forme de fluide, votre soufle délicieux, votre gaz