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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/432

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pirer votre propre haleine, combinée ainsi avec la mienne, et d’opérer ce mêlange imperceptible, qui finira par établir entre nous un équilibre parfait. » Quelle aversion tous ces systêmes ne me donnaient-ils pas, quand je jettais les yeux sur l’être décrépit qui me tenait ce langage ! J’étais sûre, hélas ! trop sûre que les alimens qui me seraient offerts, jetteraient bientôt un nuage sur mon esprit, qui exalté alors, ne pourrait analiser les traits du Baron ; mais combien les instans de raison et de calme en devenaient plus terribles ! « Vous me regardez avec dédain, reprit le Baron ; mes traits altérés par une imagination de feu, ce front calciné par des idées volcaniques, ont devancé par leurs rides, les impressions de l’âge. Calmez-vous ; ce ne sera point à l’illusion