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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/440

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tres du Tartare. Une immense machine électrique, était au milieu du cabinet. « C’est bien cela que j’avais demandé, Baron, dit-il ! M. d’Olnitz ; vous avez parfaitement saisi la forme de l’appareil, et il est bien exécuté. Vous allez en voir les effets. » A ces mots, il prend ces petits enfans, il les lie avec quatre courroyes de cuir aux poteaux qui supportaient la grande roue de verre, et en place des coussinets de frottement. Il les dispose dos contre dos, de manière que le bas des reins se touche parfaitement et forme un frottoir naturel, séparé par la seule épaisseur de la roue de verre. Il tourne ensuite la grande roue avec vivacité ; bientôt le mouvement rapide du verre échauffe ces chairs délicates, les étincelles jaillissent ; on reconnaît à l’agitation de ces enfans