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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/467

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A la pointe du jour les lampes s’éteignaient ; ce silence de mort fut rompu par l’apparition des Huissiers du Tribunal qui vinrent nous chercher. On nous retira de nos cachots et nous fûmes escortés avec assez de douceur jusqu’au grand carrefour, où l’on nous fit attendre Salviati et le Baron. Ils avaient pour escorte une troupe nombreuse. Je compris aux discours de ces soldats, qu’ils les traitaient de Magiciens. Salviati enveloppé dans son manteau, était entouré de baïonnettes : plusieurs gardes portaient les uns des sceaux d’eau, pour prévenir le feu dont l’Avocat paraissait disposer ; les autres des rosaires pour exorciser le démon dont on le disait possédé. Ce grouppe de gens effrayés et armés, autour du Physicien calme et fier, produisait un spectacle extraordinaire. Quant au