des réfugiés Polonais ! Le soleil se couchait
alors et dorait toute la rive opposée
d’une teinte rouge et brillante,
tandis que le bord sauvage où je me
trouvais, conservait cette teinte lugubre
des forêts et des rochers dans
L’ombre. — En un mot, c’était devant
moi l’éclat trompeur de la gloire ;
ici, la sombre obscurité de l’amour
inquiet.
Je laissai la voiture sur le chemin de Ust, et je m’avançai, seule, par un sentier jusqu’au bord des eaux, et sous le feuillage des trembles, dont la dépouille couvrait déjà les bords du Lac. — Là, je m’assis sous un arbre. Que je me trouvai bien alors ! je voyais le toît, l’asile de l’objet aimé ce mouvement, cette agitation militaire devant le quartier… ces chevaux, venant avec ordre s’abreuver dans le Lac, conduits par une foule de Gen-