Aller au contenu

Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 51 )


nouvelle m’affligea et je songeai aux moyens de me réunir à lui, sans l’exposer à enfreindre l’ordre de son chef. Je louai une petite maison de campagne sur la route de Falsback, et à l’insçu de M. d’Olnitz, j’y fis porter quelques meubles, car c’était une véritable chaumière, où je me proposais de recevoir mon ami le surlendemain. Il est impossible d’être plus tendre, plus reconnaissant qu’il ne le parut. Il brûlait de s’acquitter envers moi. Son père lui annonçait un envoi de fonds. Toute sa félicité était de me rendre l’aisance que je commençais à perdre. Ces idées m’occupaient peu ; mais le projet annonçait de la délicatesse ; l’amour recueillit tout, les torts furent oubliés, les sermens les plus tendres de fidélité et de prudence renouvellés, et cette soirée fut une des plus délicieuses de notre vie.

C 2