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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/70

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où le dîner le plus splendide fut servi et dévoré au son de la musique du Régiment Hongrois de Michalowitz, dont l’État-Major était à Tornick, Ernest et M. Dejanieck, Major de son Corps, arrivèrent pendant le dîner, qui devint alors pour moi une véritable fête. Je remarquai que la présence de son mentor donnait à mon ami cette décence, cette douceur silencieuse dont à la vérité ses yeux se dédommageaient en me fixant ; et qui préviennent toujours pour un jeune homme. En un mot, il fut très-aimable et je me vis heureuse. Les Officiers de Michalowitz étant fort bons-musiciens, nous eûmes un concert, où le sistre figura selon l’usage. Il en fallut entendre plusieurs sonates de M. d’Alvinski, véritable virtuose. Je chantai un duo avec Pradislas et il me sembla ainsi qu’à l’assemblée que ma