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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/87

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dresse de le voir croître et prospérer sous vos yeux. Souffrez que je prenne mes précautions, et recevez le serment que je fais de lui donner tous mes soins pour le rendre digne un jour de notre secte ». Je versai un torrent de larmes !… mais l’espoir de voir chaque jour mon pauvre Edvinski, me rendit quelque consolation. J’étais abattue de surprise ; le Baron saisit ma main avant de partir, mordit faiblement l’avant-bras, me coupa quelques cheveux et s’éloigna, avec ce prétendu trésor, et des témoignages de respect et d’admiration, inconcevables après sa conduite.

Deux heures se passèrent dans un état de stupidité absolue de ma part ; enfin, je revins à moi par un bruit léger : je m’apperçus que les deux bras de la cheminée tournaient sur