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Page:Révéroni Saint-Cyr - Pauliska, ou la Perversité moderne, An 6.djvu/97

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Douze heures s’étaient passées depuis que je n’avais vu mon fils, la faim m’accablait et je n’osais toucher à aucun mets. L’espoir de le revoir, me faisait cependant désirer de prolonger ma triste existence ; la tablette tourna et m’offrit d’autres alimens que je hasardai de prendre, ne voyant aucun avis de ma bonne Gerboski. Je dormis profondément jusqu’au lendemain, où je fus réveillée par les douleurs aiguës que je ressentais à ma blessure de la veille.

Mon bras se guérissait : mais je ne pouvais marcher, je me traînai pourtant à la petite glace. Là, j’attendis que huit heures sonnassent. A la minute précise, le rideau se leva, et je vis Edvinski, l’air triste, mais assis à une table, occupé avec un maître d’écriture : Ils ne veulent donc pas

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