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Page:Rabelais marty-laveaux 01.djvu/181

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coururent vers les Noyrettes tant roiddement qu’ilz peurent pour les rencontrer, et laisserent là le moyne seul avecques deux archiers de guarde

Gargantua entendit le bruit et hennissement des chevaulx et dict à ses gens :

«  Compaignons, j’entends le trac de noz ennemys, et jà apperçoy aulcuns d’iceulx qui viennent contre nous à la foulle. Serrons nous icy, et tenons le chemin en bon ranc. Par ce moyen nous les pourrons recepvoir à leur perte et à nostre honneur. »