Aller au contenu

Page:Rabelais marty-laveaux 02.djvu/383

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
375
chapitre xxx

Le palat, comme vne moufle.

La ſalive, comme vne navette.

Les amygdales, comme lunettes à vn œil.

Le iſthme, comme vne portouoire.

Le gouzier, comme vn panier vendangeret.

L’eſtomach, comme vn baudrier.

Le pylore, comme vne fourche fière.

L’aſpre artère, comme vn gouet.

Le guauiet, comme vn peloton d’eſtouppes.

Le poulmon, comme vne aumuſſe.

Le cœur, comme vne chaſuble.

Le mediaſtin, comme vn guodet.

La pleure, comme vn bec de Corbin.

Les arteres, comme vne cape de Biart.

Le diaphragme, comme vn bonnet à la Coquarde.

Le foye, comme vne bezague.

Les venes, comme vn chaſſis.

La ratelle, comme vn courquaillet.

Les boyaulx, comme vn tramail.

Le fiel, comme vne dolouoire.

La freſſure, comme vn guantelet.

Le meſantere, comme vne mitre abbatiale.

L’inteſtin ieun, comme vn dauiet.

L’inteſtin borgne, comme vn plaſtron.

Le colon, comme vne brinde.

Le boyau cullier, comme vn bourrabaquin monachal.

Les roignons, comme vne truelle.

Les lumbes, comme vn cathenat.

Les pores vreteres, comme vne cramailliere.

Les venes emulgentes, comme deux glyphouoires.

Les vaſes ſpermaticques, comme vn guaſteau feueilleté.

Les paraſtates, comme vn pot à plume.