Aller au contenu

Page:Rabelais marty-laveaux 03.djvu/60

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

7^ :

’"^m..

"^v

Comment Panurgc expofe l’énigme de Grippe - minaud.

Chapitre XIII.

Rippt-MiNAVD failanc femblant n’entendre ce propos s’adrefle à Panurge, difanc. Orça, orça, orça, & toy guoguelu n’y veux tu rien dire ? Refpondit Panurge, or de par le diable là ie voy clerement que la pefte eft icy pour nous, or de par le diable là, veu qu’Innocence n’y ell point en ieureté, & que le diable y chante mefTe, or de par le diable là. le vous prie que pour tousie la paye, or de par le diable là, & nous lailTes aller. le n’en puis plus, or de par le diable là. Aller, diil Grippe- minaud, orça, encores n’aduint depuis trois cens ans en ça, orça, que perfonne efchappall : de céans, fans y laifler du poil, orça, ou de la peau pour le plus fou- uent, orça. Car quoy, orça, ce feroit à dire que par- deuant nous icy ierois iniulleraent conuenu, orça, & de par nous iniuftemenc traité. Orça malheureux es tu bien, orça : mais encores plus le feras, orça, fi ne refponds à l’Enigme propoië, orça, que veut-il dire, orça.